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Et danser…

  • 19 mai
  • 2 min de lecture

« La vie, ce n'est pas d'attendre que les orages passent, c'est d'apprendre comment danser sous la pluie. » — Sénèque


La vie, ce sera aussi : devoir parfois accepter l'incompréhensible, aller prendre l'air pour ne pas exploser en vol, être patient avec soi et avec l'autre ; ce sera accepter les ralentissements imposés, devenir témoin de spectacles qu'on pensait possibles seulement dans les "films".


Être embourbé jusqu’au cou et chercher à survivre tant bien que mal, perdre tous ses repères, devoir se renouveler — non par choix, mais pour espérer s'en sortir.

Faire face à des ombres du passé et du présent, s’asseoir avec ses traumas.


Continuer de dessiner des rêves dans le creux des tempêtes, refuser l’unique réponse qui signifierait une fin, et s’ouvrir à de nouvelles portes.

Redessiner sans cesse ses limites quand le vent ou les personnes autour de soi les balaient.


Certains jours même, avoir l’impression d’être dans des sables mouvants, se voir perdre du temps, des idées, des possibles, avant de trouver ses propres solutions pour en sortir, et finalement, dans un dernier mouvement, rejoindre la rive. Rester fort·e même quand la peur vous tord le ventre et vous recouvre de sa puissance.


Ce sera aussi rencontrer la mort, discuter avec elle, et reporter la rencontre à plus tard. Et parfois, la choisir. Encore et toujours, panser les plaies qui dégoulinent malgré tout le soin apporté, recoudre son cœur avec attention, et prendre le temps d’aller ramasser tous ses morceaux intérieurs, sur le long chemin qu’est la vie.


Ne rien comprendre, vivre l’injustice jusque dans sa moelle, se demander ce qu’on "fout" ici, "à quoi bon", et pleurer des vallées de larmes, hurler comme un chien à la mort, renoncer, se replier comme du papier, jusqu’à devenir une somme indescriptible et invisible.

Sourire alors qu’au-dedans, c’est l’effondrement, et tenir comme ça, des années.


La vie ne sera pas faite que de tempêtes.

Elle sera faite de grands chaos et de cataclysmes, et, comme une fleur, vous vivrez peut-être des hivers rudes et destructeurs — mais vous refleurirez.


À chaque printemps, votre sève personnelle et vos ressources se remettront en mouvement, votre âme vous fera signe pour danser à nouveau, redonner de la place à la beauté et apercevoir le monde dans ses possibles et sa grandeur. Les bras autour de vous s’estomperont peu à peu, pour vous permettre de marcher de nouveau.


Et vous vous retournerez, cheveux dans le vent, depuis la terre ou depuis les nuages, pour regarder l’être éternel et sensible que vous étiez. Avec le cœur grand ouvert, vous apercevrez la source pure tant recherchée en vous, l’Amour. Cette intarissable source deviendra votre point de départ, votre carnet de route et votre refuge, pour toujours, promis.




 
 
 

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